The happy house, 16” x 16”
It is a house bathed in light, on a quiet street lined with tall trees with bushy, gnarled branches rising toward the blue sky. The windows are open and let in the morning sun that filters through the leaves, making the light dance on the walls.
They are both seated in comfortable armchairs, one next to the other, admiring this spectacle which is renewed every day in the beautiful season. From time to time, they turn their heads away from the illuminated walls to give each other a soft and tender smile. They have had a full life from which they no longer expect anything. They have shared everything for so many years that they haven't counted them in a long time. They have watched each other grow old slowly and enjoy more and more small pleasures: the dancing of the sun on the walls; two hands tenderly embraced, no matter if they are now crumpled and stained! This is what the sun reminds them every morning when it rises. (text by Cécile Viars)
La maison heureuse, 40 x 40 cm
C’est une maison baignée de lumière, dans une rue calme bordée de grands arbres aux branches touffues et noueuses s’élevant vers le bleu du ciel. Les fenêtres sont ouvertes et laissent pénétrer le soleil du matin qui filtre au travers des feuilles, faisant danser la lumière sur les murs.
Ils sont tous deux assis dans de confortables fauteuils, l’un à côté de l’autre, et admirent ce spectacle qui se renouvelle pourtant chaque jour à la belle saison. De temps à autre, ils détournent la tête des murs illuminés pour se lancer un sourire tendre et doux. Ils ont eu une vie bien remplie dont ils n’attendent plus rien désormais. Ils ont tout partagé pendant de si longues années qu’ils ne les comptent plus depuis bien longtemps. Ils se sont regardés vieillir tout doucement et jouir toujours plus souvent de tout petits plaisirs : la danse du soleil sur les murs, deux mains tendrement enlacées, qu’importe si elles sont désormais fripées et tachées ! Ils s’aiment, le soleil le leur rappelle chaque matin en faisant son apparition. (texte de Cécile Viars)